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Témoignage de monsieur Boutonnet, fils d'un ancien résistant :

          Parmi les élèves et anciens élèves de l’Ecole Nationale d’Horlogerie de Besançon, 24 trouvent la mort à la libération de Besançon et de sa région. Ces résistants se distinguent par leurs actes de bravoure. Qui sont ces jeunes et comment résistent-ils ?

Ils ont entre 19 et 35 ans et certains décident de s’engager dans les maquis lors de l’été 1944 pour préparer et faciliter l’arrivée des Américains et de la 1ère Armée française. Ces maquis basés dans différents villages autour de Besançon sont durement éprouvés :  

  • les jeunes René Zanchi et Michel Pasquier tombent avec deux de leurs camarades aux mains des Allemands pendant une mission de ravitaillement dans la forêt de Chailluz etsont abattus à la Combe de Chailluz. Michel Boutonnet, fils de Roger Boutonnet qui a été abattu avec eux, est venu témoigner de cet évènement tragique. VIDEO ICI

 

  • Jean Robert meurt au combat lors de la libération de Besançon, ainsi que René Drezet et Louis Billot.

 

  • Un ancien élève de l’Horlo décédé en 2021 a été le dernier à parler à André Brenot qui fut arrêté avec son ami Henri Angonnet alors qu’ils faisaient le guet à Vaux les Prés : les deux jeunes réussissent à prévenir les maquisards de l’arrivée des Allemands avant d’être arrêtés et abattus d’une balle dans le dos à Montferrand le Château alors même qu’on leur laissait croire qu’ils étaient relâchés.

 

La libération de Besançon et du Doubs est facilitée par l’apport logistique des résistants et des maquisards qui préparent l’arrivée de la 1ère Armée Française ce qui explique le nombre de morts très important entre août et octobre 1944. Nous remarquons que les nazis ne s’avouent pas vaincus et poursuivent leurs persécutions jusqu’au dernier moment. De nombreuses armes utilisées lors de la libération ont été cachées par Jean Petiteau, professeur au lycée, dans les gaines d’évacuation des ateliers. Il est arrêté et déporté mais le concierge du lycée sait où sont cachées ces armes et les donne aux FFI qui les utilisent pour la libération de Besançon.

Sources :

 

  • Résistance 1940-1944. Pierre Aymar de Broissia. Editions LBM, 2004.

 

  • Témoignage de Michel Boutonnet

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